5 pièges courants avec une agence web (et comment les éviter grâce à la rc pro) 

5 pièges courants avec une agence web (et comment les éviter grâce à la rc pro) 

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Un projet web peut dérailler sans prévenir. On oublie souvent ce détail. L’agence livre en retard, le site plante, les ventes chutent. Qui paie les pots cassés ? Pas toujours l’agence. Et là, votre entreprise encaisse seule les conséquences. Une simple clause oubliée suffit à fragiliser toute la chaîne. Vous pensiez être couvert. En réalité, rien n’est garanti sans une assurance solide. La question se pose : comment éviter ces pièges courants ? Comment sécuriser la collaboration avec votre prestataire digital ? On entre dans le dur. Ce qui suit pourrait bien changer vos réflexes contractuels.

Piège 1 : Ne pas vérifier la couverture d’assurance avant de signer le devis

Tout commence souvent par une relation de confiance. Le prestataire paraît compétent, les délais sont courts, le prix semble honnête. Et là, on valide trop vite. On oublie de poser une question décisive : est-ce que cette agence web dispose d’une rc pro ? Ce détail change toute l’histoire en cas d’incident.

Une entreprise de Montpellier l’a appris à ses dépens : perte de commandes, procédure judiciaire, activité paralysée. L’agence, non assurée, n’a rien couvert. Résultat : c’est le client final qui assume tout. La trésorerie s’effondre, les clients fuient, la réputation s’écroule. Un simple oubli, mais un impact énorme.

La rc pro reste le seul filet fiable en cas de bug, de perte de données ou d’erreur technique. KisyTech le rappelle clairement dans son article quand tout dérape. Et pourtant, trop peu de dirigeants exigent ce document noir sur blanc.

Piège 2 : Oublier que l’assurance est contractuelle (et pas juste déclarative)

Certains prestataires évoquent leur couverture sans jamais fournir de preuve. Ils promettent une assurance, parlent de “garantie”, mais rien ne figure dans le contrat. Parfois, ils ne la renouvellent même pas. Et là, quand survient le problème, le client découvre l’absence de protection réelle.

Ce point change beaucoup de choses. Une attestation sans validité ou sans précision sur les garanties ne protège personne. Ce n’est pas une formalité administrative. C’est une pièce centrale du contrat. Sans elle, le recours devient flou. L’assurance ne jouera pas. L’agence se dédouanera. Le client restera seul.

À Montpellier, certains grands comptes et marchés publics refusent désormais tout dossier sans assurance à jour. Les sociétés (SARL, SAS) doivent le savoir : le simple statut juridique ne suffit pas. Il faut un contrat solide, daté, clair, signé et contenant l’attestation. Sans ça, la mission reste juridiquement bancale.

Piège 3 : Sous-estimer les risques spécifiques liés aux prestations web

Un bug, ce n’est pas toujours visible. Une faille, non plus. Mais un jour, tout plante. Site inaccessible, commandes perdues, base clients exposée. On croit que ça n’arrive qu’aux autres. Et pourtant, ça explose parfois en plein week-end ou à la veille d’un lancement. Le scénario est classique.

Un restaurant victime d’une cyberattaque a dû fermer une semaine. L’agence web, non assurée, n’a pu couvrir aucun dégât. Là encore, tout repose sur le commerçant. Le chiffre d’affaires perdu n’est jamais récupéré. Les avis négatifs s’accumulent. La crédibilité disparaît. Tout ça, à cause d’un contrat incomplet.

Dans ce contexte, la rc pro devient un levier de continuité. Elle couvre les dommages, absorbe les frais juridiques, déclenche un soutien rapide. Et surtout, elle renforce la solidité de la relation avec le prestataire. Quand tout est clair sur papier, chacun sait ce qu’il risque, ou pas.

Piège 4 : Ne pas adapter l’assurance aux enjeux du secteur

Toutes les prestations web ne se valent pas. Un site vitrine et une boutique en ligne ne présentent pas les mêmes contraintes. Un projet pour une clinique exige des garanties spécifiques. Et pourtant, peu d’agences adaptent leur contrat à ces risques. Par négligence ou manque d’anticipation.

Un site e-commerce peut générer des milliers d’euros de ventes par jour. La moindre coupure provoque une perte sèche. L’assurance doit alors couvrir la perte d’exploitation. Un client dans l’alimentaire, un autre dans l’événementiel… chaque cas implique des clauses différentes. Généraliser, c’est s’exposer.

La solution ? Demander au prestataire une assurance ciblée. Vérifier la présence de garanties spécifiques selon le secteur (santé, tourisme, finance…). À Montpellier, certaines agences bien implantées le proposent d’office. Ce sont celles qu’on garde. Car elles comprennent la logique métier derrière la prestation technique.

Piège 5 : Ne pas maintenir un suivi clair tout au long du projet

Trop d’entreprises se contentent d’un contrôle unique, au démarrage. Une fois le projet lancé, plus rien n’est vérifié. L’assurance expire en silence. Le contrat évolue, mais l’attestation ne suit pas. Et là, en cas de sinistre tardif, la garantie ne couvre plus rien. L’écart coûte très cher.

On parle ici d’un projet qui dure parfois six mois, un an. Les avenants se succèdent, le périmètre change. Et pourtant, personne ne demande une nouvelle attestation. Résultat : une mission partiellement couverte. L’entreprise se retrouve dans une zone grise, exposée sans même le savoir.

Pour éviter ça, mettez en place un tableau de suivi simple. Chaque nouveau lot, chaque ajustement, chaque mois de prolongation : demandez une mise à jour du document. Cette rigueur, beaucoup l’adoptent désormais à Montpellier. Les professionnels de l’immobilier, notamment, l’exigent à chaque signature.

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